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| | Auteur | Message |
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AymericAdmin
Messages : 2106 Date d'inscription : 14/10/2011 Age : 26 Localisation : Et si tu essayais plutôt de me trouver ?
| Sujet: Fiches des membres Mer 3 Juil - 19:18 | |
| Liste des fiches techniques des membres du RP
Dernière édition par Aymeric le Dim 3 Nov - 14:30, édité 11 fois |
| | | Ekyus Celeus Syluan
Messages : 155 Date d'inscription : 20/10/2013 Age : 29 Localisation : x : 12384 ; y : 6121 ; z : 410
| Sujet: Re: Fiches des membres Jeu 24 Oct - 16:01 | |
| Fiche technique d'Ekyus Celeus SyluanPrénom : Syluan Nom : Ekyus Celeus Âge : 927 ans Sexe : Homme Race : Hybride - esprit renard ( 4 queues ) Classe : Épéiste magique - Description physique:
Description physique : Syluan mesure dans les environs d'un mètre quatre-vingt. De carrure plutôt mince, il est facile de sous estimer sa force réelle puisqu'il utilise la magie pour l'aider. Sa peau est particulièrement pâle de par son albinisme, et ses yeux brillent d'un éclat rubis par ce même fait. Son visage a une forme plutôt fine et ovale. Il possède de longs cheveux blancs coiffés en arrière, descendant jusqu'aux épaules et peu ordonnés. Il porte généralement des habits plutôt légers et souples, lui permettant de rester au chaud sans entraver ses mouvements, aux couleurs principalement blanches et rouges. Il possède aussi quatre queues de renard.
- Description mentale:
Description mentale : Calme et lunatique, c'est avant tout un vagabond qui s'est isolé de la société pour éviter d'être pris en chasse. Souvent cible de personnes mal intentionnées du fait de son apparence qu'il maîtrise encore difficilement, il a appris a vivre à l'écart et avec la solitude que cela implique. Dépendant des autres néanmoins, il a beaucoup de mal à avancer en étant seul bien qu'il ne se lie d'amitié qu'avec peu de gens. Il tend a être méfiant et privilégie son intérêt ainsi que sa survie lorsqu'il est en danger. Il est toutefois prêt à mettre en danger sa propre vie pour aider ceux qu'il estime dignes de sa confiance et de son amitié. Fondamentalement indépendant et à la recherche d'une certaine liberté, il supporte assez mal d'être contraint et suit son propre code de conduite en toutes circonstances. Il privilégie la réflexion à l'action, et tend à user et abuser de la magie qu'il maîtrise avec une aisance naturelle dont il ignore les origines.
- Histoire:
Histoire :
"Bien triste est celui qui vit dans une cage." Voilà une pensée bien simpliste, et qui pourtant avait bien trop de poids. Le ciel était assez dégagé pour que l'on observe son immensité sans troubles. Peu de personnes profiteraient du spectacle pourtant si on leur en offrait la chance. La voute céleste n'est qu'une étendue azurée hors de portée pour eux. Un dôme géant qui couvre le monde d'une couleur rassurante. Une barrière naturelle que personne ne chercherait à briser... Dans les yeux d'un renard avide de tranquillité toutefois, c'est un chemin qui se dessinait. Si tous les endroits d'où ce ciel était observable pouvaient être visités, quel serait le plus paisible d'entre eux ? Quel serait celui qui forcerait quiconque y rentre à rester ?
L'esprit vagabond du jeune homme se perdait encore une fois. Il détourna rapidement son regard en tentant d'oublier ce songe sans réponse pour observer l'œuvre naturelle autour de lui. Le paysage n'était qu'une clarrière banale, animée au rythme du vent qui soufflait par fortes bourrasques en faisant chanter le bois habituellement muet. Les animaux n'étaient guerre plus actifs qu'à leur habitude, et un bon nombre d'entre eux dormaient encore bien que l'heure se faisait tardive. Décidant de se lever malgré sa paresse, il poussa un râle pénible en se mettant debout, arrangeant grossièrement ses vêtements et dégageant les saletés. Il se recoiffa ensuite d'un geste rapide et peu précis, laissant la brise matinale faire le reste du travail. Puis, inspirant profondément, se mit en chasse d'un petit déjeuner convenable.
Pas question ici de faire dans le grandiose ni dans l'effort. Quelques minutes de marche suffirent à trouver un pommier, bien qu'il ne fut pas le premier à croiser le chemin du mage. La cible désignée perdit rapidement l'un de ses fruits les plus murs, lequel te tarda pas à rejoindre la bouche de son redoutable prédateur. Ingéré sans remords, le fruit avait satisfait l'homme désormais éveillé, qui commençait alors sa journée par une marche paisible dans une direction dont il ignorait tout.
Voilà déjà 16 ans qu'il vivait ainsi. Reclus du monde à cause de quatre magnifiques queues de renard qui se balançaient paisiblement dans son dos et qui, à de nombreuses reprises, avaient fait de lui la cible de quelques malfrats en quête d'esclavagisme ou de braconnage. Il n'était pourtant différent d'eux que sur peu de points, et semblait subir la même haîne qu n'importe quel animal pouvant leur rapporter la nourriture ou l'argent dont ils auraient besoin. Une vision du monde qu'il voudrait ignorer, mais qui semblait trop réelle pour être niée. Il ne se souvenait plus d'où il venait, et ses années à parcourir le monde ne lui avaient pas suffit à retrouver la trace de son peuple. Une chose était sûre toutefois : la population n'aimait pas se retrouver confronté à un "monstre" de son genre. Il avait du abandonner les rares à ne pas le fuir sous peine d'être pourchassé par un entourage moins tolérant, et avait prit la décision de vivre seul après quelques années à se cacher tant bien que mal. La magie ne pouvait cacher ses traits que pour un temps limité. Un temps qui ne suffisait pas pour vivre en harmonie avec un peuple différent, de ce qu'il avait pu constater.
Les souvenirs flous de sa terre natale le poussaient à avancer... Pourtant, rien ne semblait en confirmer l'existence. Il s'était retrouvé ici, sans vraiment savoir pourquoi et sans se souvenir du reste. Il connaissait pourtant son nom et son âge. Il connaissait sa langue et ses pouvoirs. Le puzzle était là, mais les pièces manquaient.
Il marqua une courte pause en se frottant les yeux, dissipant ses pensées creuses pour se concentrer sur son objectif de la journée. Bien qu'il n'avait rien de particulier à faire, bien entendu, il avait tout de même réussi à se mettre en tête une activité qui le tiendrait actif pour une partie de l'après-midi. Proche d'une petite montagne, le bosquet était connu comme une mine d'or pour tout biologiste amateur. De nombreuses espèces animales vivaient en harmonie dans les alentours, mélangeant la faune de deux lieux pourtant bien distincts. Les derniers aventuriers à être passés à portée d'ouïe avaient évoqué les Séléris, sortes d'étranges lézards assez petits d'après eux, qui roderaient quelque part dans les bois. Intrigué par l'intérêt que pouvait susciter une telle créature, il s'était bien entendu mis en tête d'en trouver une afin de voir ce qu'elle pouvait avoir de particulier. Une simple curiosité de sa part, qu'il jugeait pourtant comme précieuse tant le savoir qu'il accumulait par des question aussi futiles devenait une arme au fil du temps.
Son premier site de fouille avait déjà été décidé : une rivière semblait couler non loin de là, prenant sa source d'une cascade dévalant le flanc de la montagne un peu plus à l'Est. Claquant des doigts, il concentra un peu d'énergie magique dans ses pieds et commença à sautiller légèrement sur place. "Chant du vent : Pas légers." Penchant son corps en avant, il fit exploser le mana accumulé près de son talon afin de se propulser en avant dans une foulée gigantesque, puis régula un faible courant de vent pour glisser sur l'herbe encore mouillé d'une pluie récente tout en continuant d'avancer. Il gardait ainsi une grande vitesse et une maniabilité de son déplacement plutôt aisée, le tout sans avoir à marcher. Ce surf terrestre lui donnait un certain air de frimeur, mais semblait l'amuser bien plus qu'il ne le devrait.
Il continua son avancée en observant les alentours avec attention jusqu'à arriver au cours d'eau, sans résultat. Annulant son sort, il s'assit sur les galets un instant avant de s'allonger sur le dos, les mains derrière la tête, et de fixer le ciel un instant. Un craquement de branche le fit se redresser sur les coudes, l'obligeant à regarder derrière lui. Une sorte de lézard doré, pas plus long qu'une vingtaine de centimètre, avançait lentement vers lui. L'air curieux de la bête laissait entendre qu'elle était inoffensive, et son regard semblait avoir perçu quelque chose de plaisant. Se mettant finallement accroupi face à la créature qu'il recherchait depuis seulement une poignée de minutes, il tendit sa main vers l'étrange reptile en tentant de l'amadouer. Un morceau de pomme, heureux rescapé d'un massacre gustatif ordonné en petit déjeuner, était désormais offert en sacrifice à la créature intéressée. Cette dernière s'approcha comme prévu, mais délaissa complètement le fruit pour simplement monter sur l'épaule de l'homme-renard et s'immobiliser. Un mouvement dans les arbres détourna toutefois l'attention du jeune homme l'instant suivant, alors qu'une silhouette grandissante s'apprétait à sortir d'entre les branches.
"Hum... Alors c'était donc toi qui attirait mes Séléris. Surprenant..."
Un homme à la carrure moyenne avait fait son apparition. Vêtu d'un grand manteau d'un noir ébène semblable à celui de sa longue chevelure, il affichait l'air curieux des scientifiques sur le point de faire une découverte. Ses yeux toutefois portaient la même marque que ceux des créatures dont il parlait. Bien que leur couleur améthyste ne surpris pas le renard outre mesure, la fente qu'ils affichaient n'était pas des plus courante pour un humain. L'homme semblait néanmoins détendu et n'affichait aucune forme d'hostilité volontaire. Son aura, en revanche, était des plus étranges. Inexplicable, elle différait grandement de celles des humains sans pour autant s'en éloigner et donnait une impression de déjà vu.
"Je suppose que ce n'est pas la nourriture qui l'a attiré ici en tout cas. Ces créatures sont-elles toujours aussi confiantes ? -Cela dépend essentiellement de ce que tu appelles "nourriture", mais oui, l'énergie magique les attire iresistiblement."
L'inconnu s'approcha en croisant les bras et pris le temps d'examiner l'homme-renard du regard. "Il est rare qu'une créature autre que moi les pousse à s'éloigner de leur tanière..."
Saisissant avec prudence le reptile qui n'avait pas quitté sa position, le mage se releva et s'approcha de son interlocuteur pour lui rendre l'animal. "Je voulais voir à quoi pouvaient ressembler ces "écailles dorées", mais je ne pensais pas causer du trouble. Leur couleur leur vient de leur nourriture ?"
L'homme aux cheveux sombres se saisit du reptile et celui-ci se plaça rapidement sur son épaule avant de s'immobiliser de nouveau. Difficile d'en être certain mais l'animal paraissait particulièrement heureux ainsi...
"Les Séléris se repaissent de l'énergie magique environnante. J'imagine que tu le sens aussi, n'est-ce pas ? -Tout comme je ressens que tu ne partages pas la même que celles des humains que j'ai pu croiser. Je ne saurais dire pourquoi, ton aura me paraît différente. C'est sûrement ce qui les incite à rester près de toi."
Après avoir laissé poindre un fin sourire, son interlocuteur se mit à caresser le reptile doré d'une main.
"La plupart des gens s'arrêtent sur mon regard..." Coupant le savant dans son élan, Syluan déploya ses multiples queues de chaque côté de son corps en haussant les épaules et souriant à pleines dents. Ses canines aiguisées et ses yeux rouges ressortaient particulièrement bien grâce à l'éclairage matinal, et affichait avec splendeur tous les traits que l'hybride avait en commun avec le renard. "Je suppose qu'un renard albinos n'a que peu à redire sur des yeux peu communs.
Sans être réellement surpris, l'apparition des queues poussa l'homme en noir à interrompre ses caresses. Il laissa alors pendre ses bras le long de son corps. "Je vois... Je n'ai jamais vu de membres de ton espèce dans les environs... Ni même de ma vie en réalité." Ses yeux brillaient d'un nouvel éclat d'intérêt, son quotidien devant lui sembler bien monotone dans cette forêt.
"J'aurais espérer rencontrer mes semblables aussi. Et pourtant plus de vingt ans que je parcours le monde et regarde ou j'en suis." Sympathisant rapidement, ils décidèrent de partir dans un endroit plus calme afin de finir leur conversation. L'hybride lui raconta son histoire, et ses souvenirs manquants, puis ils discutèrent des Séléris et de quelques phénomènes magiques qu'étudiait l'homme en noir. N'ayant visiblement pas plus d'occupations que cela, les deux hommes passèrent quelques jours ensemble avant que Veheniem évoque la Nouvelle Tribu.
Fiche technique : Niveau 4EXP : 73/338 Points de vie : 460 ( 200 + 20pts Res. + 60) Points de mana : 200 ( 110 + 90pts Mag.) Force : 3 Magie : 9 + Talent (2) Agilité : 7 Résistance : 20 (Veste blanche(10) + Pantalon souple(5) + Bottes fines (5)) Charisme : 9 Points à répartir : 19-3-9-7= 0ptsCompétence personnelle :Sehlia : Concentre une grande masse instable d'énergie en un point précis et l'expulse à grande vitesse sur une cible, explosant à l'impact. Lourds dégâts uni-cible, faible dégâts de zone. (175% cible, 50% zone) ( 90 PCP) Talent spéciaux :Qu'importe la distance... : Hérite de 7.5% de la Magie de Veheniem et gagne 10 pdv pour chacun de ses niveaux. Inventaire : Katana (9) 968 pièces d'or- Missions accomplies:
Dernière édition par Ekyus Celeus Syluan le Mar 29 Oct - 2:16, édité 6 fois |
| | | Aya Hanabira
Messages : 31 Date d'inscription : 17/09/2012 Age : 29 Localisation : nul part et ailleurs
| Sujet: Re: Fiches des membres Jeu 24 Oct - 16:05 | |
| Fiche technique d'Aya Hanabira Prénom : Aya Nom : Hanabira Âge : 18 Sexe : ♀Race : Créature maudite Classe : Prêtresse guerrière - Description physique:
Aya est une jeune femme d'1m65, âgée de 18 ans. Elle est assez forte pour pouvoir manier son nodachi de 2m30, mais reste tout de même assez fine. De son visage ne ressort que de la tristesse et de la méfiance, celles-ci étant accentuées par ses yeux d'un bleu grisâtres. Ses longs cheveux lisse d'un violet byzantium contraste avec sa peau rosée. Son gofuku est long et large pour ne pas laisser ses nombreuses cicatrices, malgré l'apparence légère de son kimono, la jeune femme est plutôt frileuse.
- Description mentale:
Le passé d'Aya l'a rendu méfiante envers tout ce qui l'entoure, sans en être devenue paranoïaque. La jeune femme ne fera confiance seulement aux personnes qu'elle connait bien, le seul problème, qui est loin d'être mineur dans ce cas, est qu'elle préfère la solitude même si elle n'est jamais vraiment seule. Une chose à savoir : elle détournera toujours le regard des vôtres lors des conversations ou autre échange de regard. N'essayez pas de la regarder dans les yeux, elle partira sans un mot.
- Histoire:
Aya est originaire d'un petit village perdu au milieu de la vaste montagne Hearia. Contrairement à ce qui pourrait paraitre, ce petit hameau est loin d'être paisible, en conflit permanent avec la bourgade voisine pour des histoires inconnues même par les doyens. Les deux localités rivalise de créativité en ce qui concerne le pillage, la torture et autre barbarie. Malgré cette violence devenue quotidienne, accentuée par le fait que la personne chargée de la torture soit son père, la fillette voulez que cela s'arrête. La seule personne possédant de l'humanité était son grand-père maternel, un grand homme chauve, aux yeux verts et au visage marqué par les batailles passées. À partir du moment où son gendre commençait à parler de son métier, dont il était très fier, la tension se faisait ressentir. Ainsi au bout de 5 minutes, le vieux Gail pestait : « Vous ne connaissez même pas les raisons pour lesquelles vous guerroyez. Moi, j'ai de l'honneur, chose qui a totalement disparu ici bas et c'est pour cela que point je ne mettrais mon nodachi au service de se massacre. » Aya aurait pût vivre ainsi encore bien longtemps, si ce n'était sans compter un fameux soir d'été. Ce soir-là, la conversation dégénéra une fois de plus, lassée de par ce rituel haineux, la jeune fille décida de prendre l'air sans vraiment regarder vers où elle se dirigeait. La lune éclairai à présent les environs et l'air devient plus frai. Perdue, la gamine de 12 ans qu'elle était ne se fit pas attendre lorsqu'elle vit au loin deux silhouettes humaines. C'était deux hommes à l'imposante carrure. Lorsqu'ils virent la fillette, le plus fêle, si l'on puis dire ainsi, lui demanda qui était elle et surtout ce qu'elle faisait au milieu des bois à une heure si tardive. Dé qu'elle prononça le nom d'Hanabira, celui qui devait être le plus âgé l'attrapa violemment de sa main gauche et reprit la conversation. ''- Comme ça t'es une Hanabira, bien, excellent même. - Tu sais quoi, j'ai une idée juste gé-ni-ale. On a cas la découpée vive, sinon c'est pas drôle et l'envoyer à son père. - Nan, cette torture n'est bonne à donner qu'aux chiennes, alors que là nous avons une invitée d'honneur -Dit-il en assommant sa soit disant invitée-.'' Aya se réveilla dans un cachot, sa tête lui faisait mal, ses jambes lui semblaient lourdes et effectivement les chaînes qui la reliaient au mur de sa cellule étaient très imposantes pour une simple fillette. L'endroit était humide, malodorant, la seule lumière était celle des quelques bougies présentes. Ce genre de lieu, elle ne le connaissait que trop, la jeune Aya savait que la torture l'attendait. Celle-ci fut au rendez-vous, tous les jours le fouet claquait, les lames tailladaient et le fer consumait la chair. Les cris incessant en plus d'écourter ses nuits, les tourmentaient durant les rares songes, devenant par la même occasion cauchemardesque. Étrangement ses bêtes noires étaient très similaires, il y avait toujours cette louve, grande, majestueuse et en même temps inspirant la crainte. Elle grognait en fixant Aya de ses yeux rouges sang, ceci étant la jeune fille ne savait quoi faire, car même si elle lui apparaissait en songe, cette créature semblait bien réelle. Devait elle fuir devant ce monstre, dont la tête était marquée par une sorte de croix, ou rester pour comprendre ce que signifiaient ces jappements, s'ils en avaient un. Cela faisait bientôt une année que la capture avait eue lieu. Cette nuit là les grognements du canidé furent clairs, elle répétait en permanence les deux mêmes phrases. « Tu vois l'Homme est un loup pour l'Homme. Arrêtes de faire les frais de cette humanité, laisses-moi prendre de ton humeur. » La première phrase lui parut ironique, cependant la seconde restée mystérieuse et le restera encore pendant quelques années. La torture revint de sa nuit fouet à la main, le châtiment avait cependant changé de visage, la femme s'approcha de la fillette et commença le supplice avec une rage incomparable. Au bout de quelques minutes, le sang se mit à couler affaiblit par des mois de calvaire, la jeune prisonnière ne put tenir plus longtemps. La mort n'ayant pas voulut d'elle, elle se réveilla dans une mer de sang jonchée de cadavres. Malgré l'incompréhension totale par rapport à l'hécatombe, elle rassembla ses dernières force et longea les murs. En arrivant dehors, elle s'aperçut que ses chaînes avaient été sectionnée et que nulle âme ne vivait ici, seul les cadavres des anciens villageois n'avaient été emportés par la faucheuse. La fatigue était telle, que même si les nombreux cadavres alentours commençaient à avoir une forte et désagréable odeur, elle franchit timidement le seuil d'une habitation, évitant les regards blanchâtres de ce qui devait être les propriétaire du lieu. Tombant tel un roc sur le matelas qui se trouvait là, Aya se fit un cocon bien confortable avec la couverture. Après une nuit plus que réparatrice, la fillette traversa l'épaisse forêt qui semblait le dernier obstacle entre elle et son hameau d'origine. Après plusieurs heures de course, étrangement calme, la jeune demoiselle, qui avait à présent 13 ans, arriva au village. Seul le bruit du vent dans les feuilles venait troubler l'horrible silence qui régnait en maître. Prise de panique, Aya se dirigea vers la maison parentale, tout en répétant sans cesse les prénoms de ses proches. En arrivant, la première chose qu'elle aperçut fut le corps de son père gisant sur le pas de la porte. Déboussolait, la jeune fille ne savait quels étaient ses sentiments, heureuse, que la torture que faisait subir son père soit fini, mais à la fois triste de le savoir mort. Cependant, la tristesse emplit son âme lorsqu'elle aperçut Gail sur le sol immobile nodachi à la main. Son deuil dura toute la soirée et se poursuivit durant une bonne partie de la nuit. Elle ne pouvait rester indéfiniment parmi les morts, elle dût prendre une décision, une rumeur circulait avant son enlèvement sur la création d'un temple plus bas en direction de la vallée en contre bas. Elle partit, trainant son nodachi et sa peine, à la recherche de ce fameux lieu de prière. La quête ne fut que de courte durée, le sanctuaire avait été construit le long de la route principale parcourant les monts d'Hearia. Aya ne s'attendait pas à un palais, mais de là à trouver une vieille cabane tombant en ruine. Les seuls habitants étaient deux femmes, la grande prêtresse, une dame d'un certain âge, n'avait plus un cheveu et sa peau semblait aux regs craquelés par la chaleur. Le second et dernier habitant, une femme d'une vingtaine d'années les yeux emplis de méchancetés. Aya fut acceptée, mais comprit rapidement, que sa vie n'allait pas s'améliorer dans ce temple dont la doyenne est la personnification de l'avarice. Une année passa ainsi tel un éclair. Aya n'avait pas encore 14 ans, que le malheur de ses 13 ans allait se reproduire. Le temple tombait de plus en plus en ruine. L'adolescente revenait avec un fagot de bois, elle ranima le feu central et retourna dans sa chambre, n'étant rien de plus qu'un simple placard, son nodachi n'était plus ici. La colère fit bouillir son humeur, elle entra brusquement dans la salle où ce trouvaient les deux femmes, manquant de peu de faire tomber le lieu de prière, crachant sa haine sur la vieille dame. Dans son élan, elle voulut frapper celle-ci, mais s'était sans compter sur la jeune femme, elle qui ne supportait pas Aya depuis son arrivée, elle lui rendit son coup avait même qu'il atteigne sa cible. La violence du coup porté au visage de l'adolescente lui rappela ce lui de la femme du village où elle fut séquestrée. Le sang se mit à couler de son nez et le même grognement se fit entendre avant l'évanouissement. Cette fois-ci Aya reprit rapidement connaissance et vit ainsi les cadavre lacérés. Si seulement elle n'avait vu que ça, la louve de ses songes était aussi présente, son pelage d'un violet bizantium n'interpella pas tout de suite la jeune fille, la louve ne semblait pas matériel, mais plutôt spectral. La bête engagea, aussi étrange que cela puisse paraître, la conversation. ''- Ton nodachi est dans la réserve. - Co...Comment...Qui -tant de questions se bousculaient dans la tête de l'étonnée-. - T'as stupidité me fait honte. Pourquoi ai-je choisi un hôte aussi ignorant. - Moi un hôte ? - Je suis Shikyōrō et je suis une Hati. Nous naissons de la haine des êtres et je dois dire que notre nombre a explosé quand l'Homme est apparu. Mais nous avons besoin de boire l'hume... le sang d'une personne, qui devient ainsi notre hôte, pour devenir matériel et ainsi répandre la mort pour augmenter le sentiment qui nous fait naître. Malédiction ou bénédiction à toi de choisir, mais sache que je te protégerai de la mort, car je n'ai aucune envie de rejoindre la faucheuse. - Je ne sais pas quoi penser, mais je vous remercie et vous déteste à la fois -dit-elle en se courbant légèrement.''
Cette année au temple lui permit, en plus de connaitre des sorts curatifs de base dont elle était incapable de se servir sur les autres, de se connaître elle-même. Maintenant elle sait pourquoi elle existe, elle est sur cette terre pour tuer toutes les êtres possédant l'horrible humanité dont elle a tant souffert. Durant quatre ans et cinq mois et détruit plusieurs villages où elle résidait durant des périodes très différentes allant de la journée au mois. Aya traversa le continent d'Armiriand pour se rendre sur Leadda poursuivant inlassablement son horrible finalité. La jeune femme avait à présent 18 printemps, elle eut vent d'une ville attaquée par des Ren'Kai, la Nouvelle Tribu, sa prochaine destination. Lorsqu'elle fut arrivée, un jeune homme du nom D'Aymeric l'accueilli. ''- Tu veux donc t'installer ici, et bien laisse-moi te dire que nous t'accueillons à bras ouverts. - Arrêtez de faire couler cette fausse gentillesse. Vous êtes humain, ainsi vous êtes un loup pour vos semblable. De toutes façons, je serais bien obligé de partir quand cet endroit ne sera plus que cendre et désolation -en prononçant ces mots elle se dirigea vers une tente à l'écart, prenant ainsi place dans sa nouvelle demeure-. - Hum...?'' Niveau 1 (0/100) Points de vie : 250 ( 50 + 20pts Rés. ) Points de mana : 70 ( 50 + 2pts Mag.) Force : 4 Magie : 2 Agilité : 4 Résistance : 20 (Gofuku(10) + Gants de prière(5) + Bottes de prière(5)) Charisme : 8 Points à répartir : 10-4-2-4=0 Compétence(s) Personnelle(s)Humeur protectrice : Faire couler son sang pour se protéger. L'humeur d'Aya permet à Shikyōrō de garantir la vie de son hôte. Sacrifie 10% des HP afin de devenir invulnérable pendant 0-3 tours. ( 60 PCP) InventaireNodachi(10) 10 pièces d'or |
| | | Veheniem
Messages : 1376 Date d'inscription : 03/05/2012 Age : 31 Localisation : A coté d'Edern.
| Sujet: Re: Fiches des membres Sam 26 Oct - 15:55 | |
| Fiche technique de VeheniemPrénom : VeheniemNom : EigkoÂge : 20 ansSexe : MasculinRace : HumainClasse : Drago-mageDescription physique- Spoiler:
Des cheveux sombres mi-longs, légèrement bouclés derrière sa nuque et parfaitement lisse ailleurs et des yeux améthyste contrastent avec son teint particulièrement pâle. S'habillant souvent avec un assez long manteau noir, il peut changer régulièrement de vêtements restant néanmoins dans des tons assez peu colorés et associable à un certain rang auquel il aime laisser entendre qu'il appartient. La seule chose qui ne le quitte pas est sa bague d'argent surmonté d'une sorte de cristal indigo. Il porte de fines lunettes argentées coûteuses desquelles il ne se départit jamais vraiment.
Description mentale- Spoiler:
Sans être forcément d'une perpétuelle mauvaise humeur, il est très rare de le voir sourire et encore plus rare de l'entendre rire. Son intelligence relativement supérieure associée à une jeunesse passée à étudier l'ont rendu quelque peu renfermé, et ce plus que de raison. Il préfère de loin être seul que de ressentir ce qu'il considère comme de la "fausse affection" et garde un caractère froid et distant afin de ne plus jamais à avoir à connaître la peine qu'il a connu lorsque son grand frère l'a "trahis". A la réflexion mécanique et d'une logique parfaite, il affectionne particulièrement sa magie qu'il a passé des années à maîtriser même si celle-ci résulte d'un accident. Histoire- Spoiler:
Né dans une famille noble, il ne fut pas élevé pour prendre la tête de la famille. Délaissé par ses parents, il se rapprocha de son frère afin de combler son manque affectif. Il se mit à lui vouer une grande admiration, passant le plus clair du temps où il n'étudiait pas à avec lui. Lorsqu'il fut chassé par ses parents à son insu, il se sentit profondément parce qu'il avait toujours pris pour son meilleur ami. Grandissant dans la solitude et rejetant tous ceux tentant de se lier à lui, il se plongea dans l'étude de la magie et développa un art unique en altérant involontairement son métabolisme. En s'injectant une grande quantité de sang de dragon modifié afin d'être accepté par son organisme, il gagna une plus grande maîtrise de la magie ainsi que des bribes de savoir draconique. Dorénavant capable de se débrouiller seul dans le monde, il quitta à son tour sa famille après avoir découvert qu'ils étaient responsable du départ de son frère, partant sur ses traces...
Niveau 6 (291/761) Points de vie : 740 (300 + 400pts. + 40) Points de mana : 500 (150 + 200 + 150pts.)
Force : 2 Magie : 15 +1 +2 Agilité : 8 + Talent (1)Résistance : 40 (Manteau du mage (30) + Gantelets nobles(5) + Bottes nobles (5)) Charisme : 7 +15 % de dommage avec la magie élémentaire+25% de résistance à la glace
Points à répartir : 25-2-15-8 = 0
Liste des compétences spéciales : Mélodie évanescente : Gèle et empoisonne une cible à coup sûr. (100 PCP)Talents spéciaux :Qu'importe la distance... : Hérite de 7.5% de l'Agilité de Syluan et gagne 10 pdv pour chacun de ses niveaux. --------------------------------------------------- - Edern:
Prénom : EdernNom : Elh'k Âge : 24 ans Sexe : Masculin Race : Hybride (Loup) Classe : Ombre
Description physique
- Spoiler:
Possédant une fourrure uniformément noire et un faciès lupin, Edern est rarement aperçu ce qui rend son apparence inconnue de la majorité. Vêtu d'une veste sombre sans manches ébène et un pantalon légèrement bouffant de même couleur, la seule chose venant colorer un tant sois peu son apparence son les bandages blancs qu'il porte aux pattes arrières et aux poignets. Son visage est caché derrière un foulard enroulé tout autour et ne laissant paraître que son puissant regard émeraude. Sa carrure athlétique et sa musculature sèche résulte d'un long entrainement et d'une discipline rigoureuse, certainement adoptée depuis plusieurs décennies. En dehors de ses compétences physiques et de son agilité hors-norme, Edern possède également une vaste collection d'armes de jet et tranchante qu'il manie avec une aisance impressionnante. Néanmoins la conjugaison de sa grande maîtrise des techniques de combat à mains nues et des ses puissantes griffes est ce qui le rend le plus dangereux.
Description mentale
- Spoiler:
Élevé dans l'unique but de devenir le protecteur des rares dragons restant, ils considèrent ces derniers comme des êtres supérieurs en raison de leur sagesse millénaire et de leur puissance magique colossale. Silencieux et relativement et cherchant par nature à se rendre invisible, il est rare de le voir parler même lorsque cela serait pourtant nécessaire. Loyal, dévoué et respectueux, il est néanmoins particulièrement dur de gagner sa confiance.
Histoire
- Spoiler:
Parlant peu de lui, Edern tient secret son passé. De ce que Veheniem sait du Cercle d'Usilis, il a pu en déduire une partie cependant. Probablement élevé depuis l'enfance dans l'unique but de protéger les dragons par ce groupe secret aux vagues tendances sectaires, le loup n'a sans doute rien connu d'autre durant son enfance que privation et discipline. C'est sans doute à cause de cette vie vide d'intérêt qu'il ne parle pas de lui... Lorsqu'il a finalement reçu son titre d'Ombre, Edern a certainement du être affecté à la protection du groupe de Séléris où il rencontra Veheniem. Impressionné par sa puissance et l'absence d'une ombre à ses cotés, il décida de rester à ses cotés quitte à délaisser sa mission première.
Niveau 5 (105/507) Points de vie : 380 (250 + 200pts. + (1/3x90)) Points de mana : 0 (130 théoriques)
Force : 9 Magie : 0 Agilité : 13 Résistance : 20 (Manteau noble(10) + Gantelets nobles(5) + Bottes nobles (5))
Points à répartir : 22-9-0-13 = 0
Liste des compétences spéciales :
Disparition : Permet de devenir impossible à cibler pendant un tour complet après avoir déclaré la compétence à la place d'une esquive. (90 PCP) 1036 pièces d'orÉpée de cuivre (8) Traité élémentaire (8)Plume de Suma'Ha x7 Sang de Démon x3 Écaille de dragon noire x1Poudre Ésotérique x2
Dernière édition par Veheniem le Ven 13 Déc - 20:32, édité 3 fois |
| | | Alekia
Messages : 395 Date d'inscription : 07/11/2011 Age : 30 Localisation : Sur les terres du milieu
| Sujet: Re: Fiches des membres Dim 27 Oct - 11:13 | |
| Fiche technique d'Alekia Prénom : Alekia Nom : Radhruin Âge : 21 Sexe : Masculin Race : Elfe-Maudit ( Demi-Elfe ) Classe : Lancier - Description physique:
Alekia le semi-elfe, une personne de haute taille (1m83) et d'une carrure moyenne. Il n'est aucune imposant malgré un corps athlétique. Ses jambes semblent anormalement bien entraînées. Une chevelure châtaigne penchant sur le brun lui arrive sous les oreilles. On dirait même qu'elle sert à cacher celles-ci, qui ont une finition pointue. Son regard verdâtre semble percer ceux qu'il observe. Un sourire en coin trahit qu'il est sûr de lui. Sur son torse, une chemise brune recouverte d'une armure de cuir cloutée avec une mince protection en cuir à l'épaule droite et qui recouvre tout le côté gauche. Des pantalons vert forêt avec des bottes de cuirs recouvertes d'une plaque métallique. Il transporte dans sa main une lance des plus entretenues, vu son éclat brillant au soleil. Un sac de cuir est accroché à sa ceinture sur son flanc droit.
- Description mentale:
Je suis Alekia, quelqu'un qui est sûr de lui et de ses capacités. Si je vous défie, c'est que je veux savoir à qui j’ai à faire et si je peux vous faire confiance. Je ne me laisse pas avoir par les beaux discours. Si vous ne pouvez pas vous mesurer à moi, vous n'êtes pas digne de ma confiance. Il n'est pas nécessaire de me vaincre pour gagner ma confiance, mais seulement de me montrer votre valeur. Si je vous juge digne de confiance, je mettrai fin au combat, enfin, si l'envie d’arrêter est présente. Toute injustice en ma présence me rend agressif, une rage qui généralement ne s'arrête que lorsque ma lance transperce la personne à l'origine de l'injustice. Tout cela fait que je suis renfermé sur moi-même.
- Histoire:
Je suis Alekia Radhruin, un elfe-maudit et non pas un demi-elfe comme vous pouvez le croire. Ma mère elfe fut kidnappée par une troupe de brigands et violée à maintes reprises par ceux-ci. C'est parmi ces rats d'égouts qu'elle me donna naissance, à moi l’elfe-maudit. Malheureusement, elle est morte un an après ma naissance, dû aux mauvais traitements qu'elle recevait. Voilà pourquoi je suis un elfe-maudit ! Je renie mon côté paternel pour cette cause. Les elfes eux-mêmes ont eu pitié de moi et de cette vie, souillée. Ce sont eux qui m’ont nommé Radhruin, ce qui veut dire "le vagabond". Ils me nomment ainsi parce que je ne me sens à l'aise nulle part, je suis en constant déplacement parmi eux. De part mon sang, je ne leur ressemble pas assez pour me sentir totalement chez moi avec ces êtres purs. Trop de rancœur et de conflits vivent en moi. Les elfes étaient d'une grande générosité et, en hommage à l'une des leurs, ils ont décidé de me prendre sous leurs ailes. Lorsque j'ai eu vingt et un ans, j'ai décidé de partir : ils n'en avaient que trop fait pour moi. Ils m'ont appris énormément de choses et je leur en serai éternellement reconnaissant, mais il était désormais temps que j'apprenne de mes propres expériences.
Je ne savais pas par où commencer mon aventure, seul le destin me guiderait. Muni de ma lance et de provisions pour la semaine, j’entamais cette nouvelle vie. Voyager et découvrir, voilà ce qui me gardait en vie pour l’instant. J'errai près d’une semaine avant d’arriver prêt de la civilisation. Une ville portuaire, parfaite pour partir au loin, trouver une nouvelle terre pour un nouveau départ. Je ne pouvais trouver plus grande satisfaction ! Néanmoins, c'était une ville qui n'était pas très accueillante. Tout le monde ici avait l’air d’avoir un passé de criminel. Mes oreilles semblèrent attirer l’attention des gens et je n’aime pas attirer ainsi l’attention. Subtilement, je laissais mes cheveux retomber sur mes oreilles, comme cela, elles n’attiraient plus l’attention de tous. Tous ces hommes… Ils me rappelaient trop mon enfance. Mon sang bouillonnait à l’envie de tous les embrocher les uns après les autres. Ma place n’était définitivement pas parmi les hommes, surtout ceux-là ! Au port, je réussis à me faire engager comme matelot pour payer ma traversée vers je ne sais quelle terre inconnue à mes yeux. Je me retrouvai sur les flots, à nettoyer le pont, éplucher des pommes de terre. Une nuit des plus sombres, un violent orage éclata et coula le navire. Je me retrouvai à flotter sur les eaux, accroché à un baril vide. Après quelques jours, je perdis conscience tout en dérivant sur l’infini de l’océan.
À mon réveil, je me retrouvai dans un abri de fortune sur le bord d’une plage. Mon crâne semblait vouloir éclater en mille morceaux tellement il m'était douloureux. Du coin de l’oeil, je perçus une gourde à coté de moi. Je la pris aussitôt et la vidai d'un seul trait, m'étouffant par la même occasion. Ma toux répétée attira une personne vers moi. Un pêcheur, qui m'avait sorti des eaux et abrité durant plus d’une semaine. Il me parla d’une nouvelle ville nommée ‘La Nouvelle Tribu’ où tous étaient les bienvenus.
J'étais perdu, je ne sais où, et une nouvelle tribu se formait non loin de moi où tous étaient acceptés. Pourquoi pas ?! Peut-être y avais-je ma place.
Niveau 3 (86/225) Points de vie : 400 ( 150 + 200pts + 1/3 Pdm + 20 = 50. ) Points de mana : 0 ( 90 + 0pts .) Force : 7 Magie : 0 Agilité : 9 Résistance : 35 (Armure de cuir clouté (10) + gantelets de cuir clouté(5) + bottes de cuir (5) + Marque Tellurique (10) + Totem d'Abaddon (5) ) Charisme : 8 Immunité : Poison (Marque Tellurique) Points à répartir : 16-7-0-9= 0 Compétence personnelle La rafale du vent : [Lance obligatoire] Grace à sa grande agilité, le lancier frappe à la vitesse du vent ce qui permet d'avoir l'initiative sur une attaque ennemie. C'est à dire remplacer un jet d'esquive par un jet d'attaque. (75 PCP) Inventaire - Objets Unique:
- Objet Unique (Diamant)::
Grâce de Seraphel (Accessoire) : Collier argenté de facture elfique finement ciselé sensé protéger son porteur. PCP +2/tour. Se mettre en garde restaure 2.5% des PdV max
Magnétite cristalline : (Permet de débloquer un enchantement spécial pour le camp et de l'obtenir gratuitement) Intégrée à une arme, elle peut parfois absorber l'énergie magique d'un ennemi pour restaurer une partie des PdV.
- Objet Unique (Argent) ::
Marque Tellurique (Accessoire) : Étrange artefact de terre cuite vibrant d'une faible énergie magique. Augmente la résistance de 10 et protège du poison.
Totem d'Abaddon : Augmente définitivement la résistance de 5 et les PdV de 20. Simple lance (8) 797 pièces d'or Bonbon explosif x 1 Éclat de vent x 1 Poudre Ésotérique x 2 Dé en bois x 2
Dernière édition par Alekia le Lun 13 Jan - 13:43, édité 6 fois |
| | | AymericAdmin
Messages : 2106 Date d'inscription : 14/10/2011 Age : 26 Localisation : Et si tu essayais plutôt de me trouver ?
| Sujet: Re: Fiches des membres Lun 28 Oct - 11:56 | |
| Fiche technique d'AymericDescription physique- Spoiler:
Aymeric est un jeune homme à la tignasse blonde ébouriffée et aux yeux d’un gris intensément clair. Son visage est moyennement ovale, moyennement carré. Son nez est droit, sa bouche est plutôt fine, tout comme ses lèvres. Ses sourcils sont dessinés de sorte à ce qu’ils lui donnent un constant air sérieux. Il est de taille moyenne (environ 1m80) et élancée. Sa carrure n’est pas si impressionnante que l’on pourrait l’imaginer, bien qu’il reste quelqu’un d’assez bien dessiné. Il pèse aux alentours des 65 kg, un poids plutôt raisonnable pour sa taille. Il porte généralement au niveau du haut une longue cape blanche et rouge sans manche à capuchon, se trouvant par dessus un justaucorps noir et par-dessous un gilet noir à gants boutonnés, sans compter les protections de fer qui recouvrent son épaule et son coude droit, ainsi qu’une autre protection en cuir recouvrant intégralement son autre épaule. Il porte aussi habituellement une ceinture en cuir à boucle argentée qui maintient son pantalon noir dont la partie concernant les mollets est recouverte par une texture de cuir bouffante. Le reste de son pantalon recouvre ses bottines en cuir, et les genouillères viennent garnir la partie appropriée. Description mentale- Spoiler:
- Aymeric est une personne en qui l’on peut faire confiance. C’est une personne qui ne trahira pas sa parole et qui est prêt à tout pour la tenir. Encore faut-il que cela soit réciproque, car Aymeric est aussi très rancunier. Vous n’aurez qu’une seule chance, pas deux.
- Aymeric est quelqu’un d’habituellement sérieux qui ne succombe pas aux avances ni à l’alcool. Il préfère garder une certaine image de lui et n’aime pas particulièrement ce genre de distractions. Autant dire qu’Aymeric a aussi beaucoup de mal à plaisanter ou à se relâcher en compagnie, bien que certaines personnes de confiance savent qu’Aymeric a le sens de l’humour.
- Aymeric garde son sang-froid dans toutes les situations et préfère réfléchir avant d’agir, sauf lorsque cela concerne sa sœur Evangeline, auquel cas il change soudainement de comportement et peut agir sur un coup de tête.
- Aymeric est légèrement renfermé sur lui-même, faute d’avoir été fortement marqué par la mort de son père et d’avoir passé beaucoup de temps à chasser pour survivre en pleine nature avec sa sœur. Il éprouve aussi une certaine rancœur à sa mère, pour qui le visage et la voix sont inconnus et qui n’est revenue qu’une fois pour apporter la nouvelle née Evangeline et repartir de plus belles pour de nouvelles aventures. Aymeric souffre d’un manque d’amour maternel et donc d’une enfance qui a été dure à supporter.
Histoire- Spoiler:
Il n’y avait plus rien, pas la moindre ombre vivante. L’endroit pestait la mort, la défaite, l’humiliation. Tous ceux qui avaient tenté de se battre pour le royaume avaient succombés, y compris mon père, Achille, chevalier de la garde royale. Ils étaient tous morts. Ne restait de cet empire plus qu’une poignée de survivants dont la lourde responsabilité reposait sur moi désormais. Je regrettais d’avoir fui, même si cela avait été la seule option pour continuer à vivre. J’aurais voulu rester là, aux côtés de mon père, passer ses derniers instants avec lui. Mais s’il y avait encore une chose qui comptait pour moi plus que tout au monde, c’était bien Eva. Je me devais de ne pas succomber à la douleur pour eux, pour elle. Je devais faire abstraction de mes émotions pour montrer que j’étais digne de porter la responsabilité de leader, grade qui ne me plaisait pourtant pas des masses et qu’il y avait pourtant nombres de candidats pouvant me remplacer sans aucune difficulté. Si mon père ne m’avait pas confié lui-même cette tâche, si Evangeline ne serait pas là, sans doute que j’aurais confié ma place à quelqu’un d’autre. Mais je ne pouvais pas, c’était impossible.
Ce n’était pas le premier royaume que les Ren’Kai détruisaient. Plusieurs empires elfiques, féeriques et d’hybrides avaient aussi enduré de lourdes pertes auparavant, et une idée qui m’aurait pu paraître complètement stupide jadis grandissait dans mon esprit. Une idée que je mis en application aussitôt avoir demandé l’accord aux survivants du camp, majoritairement pour mais malheureusement pas entièrement. Cela fut compliqué. Très compliqué, même. Qui voudrait faire confiance à des humains, surtout après ce que les légendes et les histoires racontent… ?
J’ai passé un nombre incroyable de fois à prouver ma détermination, ma sincérité, ma volonté de rebâtir ensemble. J’ai échappé à la mort à de nombreuses reprises, la frôlant de plus en plus près à chaque fois. J’ai risqué pour une cause indéfendable. J’ai voulu devenir mondialiste.
Cela a fini par payer. Je ne sais pas s’ils ont été touché par ma personne ou ont tout simplement eu pitié de moi, mais cela à fini par marcher. Les tribus d’hybrides et d’elfes sont désormais plutôt neutres envers notre camp, baptisé Nouvelle Tribu à ce jour. C’est toujours mieux que rien, cela dit. Quelques uns nous ont même rejoints et nous offrent leurs dons et services. La vie continue sur le campement : Nous sommes fixés sur la plaine Orovea, approximativement au centre du continent Leadda. Un endroit tranquille pour l’instant, bien que nous sachions que nous ne comptons pas rester ainsi indéfiniment. Nous n’oublions pas la lourde tragédie qui s’est produite il y a déjà quelques années. Non, nous n’oublierons jamais.
Les monstres ont redoublé de force. L’eau est souvent manquante à l’appel, tandis que les maladies se font de plus en plus nombreuses. L’effectif du campement s’est vu diminué affreusement bas. La Nouvelle Tribu est mal au point, mais nous n’abandonnons pas parce que le continent tout entier connaît notre histoire, et beaucoup de personnes tiennent à se rallier à cette tribu interraciale. La mort est cruelle et s’efforce de nous attirer dans ses abysses, mais nous persistons à avancer tous ensemble. Nous sommes plus forts que cela, nous sommes plus forts que la mort. Tel est le dicton qui nous guide et nous maintient en vie, qui regonfle notre volonté et qui pétille nos yeux d’espoir. Compétences Personnelles :- Coup double : Frappe l'ennemi deux fois pour lui causer le double des dégâts. (75 PCP)
Dernière édition par Aymeric le Dim 3 Nov - 14:14, édité 1 fois |
| | | Eleana AntalAdmin
Messages : 1311 Date d'inscription : 13/10/2011 Age : 28 Localisation : Bibliothèque
| Sujet: Re: Fiches des membres Lun 28 Oct - 13:23 | |
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AlixandreAdardon« Être ou ne pas être, telle est la question. »Prénoms : Alixandre Pierre Edward Nom : Adardon Âge : 21 ans Sexe : Masculin Race : HumainClasse : Soigneur Description physique
« Souris à la vie et elle te sourira en retour. »
Je suis un jeune homme légèrement plus grand que la moyenne, mais plutôt frêle. Contrairement à beaucoup de garçons de mon âge, je n'ai pas de muscles saillants, et mon visage n'est pas très carré, ce qui me fait parfois paraître légèrement plus jeune que je ne le suis vraiment. Du haut de mes 21 ans, j'ai des cheveux châtains clairs voire bruns courts légèrement ondulés. Que je les porte si courts masque le fait qu'ils sont en réalité bouclés. Mon teint est plutôt mat, ce que je ne m'explique pas moi-même, car aucun de mes parents n'est naturellement bronzé. Cependant, ce que les gens remarquent le plus chez moi, ce sont mes yeux verts. Comme l'émeraude. Si j'apprécie grandement le confort des habits décontractés de temps à autres, je ne peux pas empêcher certaines habitudes vestimentaires que j'ai prises au cours des ces 21 dernières années. Ainsi, je suis très souvent vêtu de vestes à col ou de gilets noirs au bords brodés de fil doré. Il est régulier que les armoiries de mes parents y apparaîssent car après tout, ce sont bien eux qui m'ont offert cette garde-robe. Je porte généralement un simple pantalon noir ainsi que des bottes, noires elles aussi. Mes mains sont également souvent couvertes par des gants ou des mitaines, selon mes humeurs. Pour les grandes occasions, il m'arrive de revêtir un long manteau blanc, qui fait, je trouve, quand même vachement classe. Je porte au côté droit une épée, celle que mon père m'a jadis offerte. Je ne crois pas qu'il soit utile de préciser que je ne sais absolument pas m'en servir. Je la conserve plus par sentimentalisme qu'autre chose. Ah oui, une dernière chose : en tant que médecin - enfin, apprenti médecin - je sais à quel point il est important d'avoir une bonne hygiène buccale. Je suis donc très fier d'annoncer que j'ai une dentition, pour ainsi dire, parfaite. Description mentale
« Le rire, c'est la santé ! »
La première chose que vous devez savoir à propos de moi, c'est que je suis d'une incroyable maladresse. Vraiment. S'il y a un endroit où trébucher, même s'il est bien visible et que toute personne normale l'évite sans problème, vous pouvez être quasiment certain que je m'étalerai de tout mon long. Mes parents ont tout essayé pour que cela cesse, y compris des cours avec des précepteurs spécialisés (parce que oui, ça existe), mais rien n'y a fait. J'en suis le premier atterré, croyez-moi. Bien entendu, ma maladresse entraîne malheureusement une incapacité presque totale à être discret. Je sais, c'est pathétique, mais je me suis fait à l'idée que je n'y pouvais plus rien. Hormis ça, je me considère comme une personne chaleureuse, bien que timide et pas très bavarde. Je n'engagerai que rarement la conversation, mais je suis... comment dire ? Avenant ! Voilà, c'est ça, je suis avenant, sociable et sympathique, même si je ne parle pas énormément. Je suis également un grand amateur de jeux de mots. Personnellement, je trouve que ceux que je fais sont brillants, mais ils doivent être trop intelligents pour l'individu lambda, car on me dit très souvent que j'ai un humour "vaseux"... J'ai une grande capacité d'adaptation, même si je viens d'un milieu social que je qualifierais de nanti, et j'estime être facile à vivre. Vous avez du mal à y croire ? Et pourtant, je puis vous assurer que ce n'est pas moi qui râlerait si jamais le petit-déjeuner - ou un autre repas, d'ailleurs - venait à sauter. Pourtant, je suis médecin - apprenti médecin, mais j'aime à penser que c'est du pareil au même, quasiment (oui, je m'auto-contredis, et je le vis très bien) - , je sais à quel point c'est important pour la santé, et même en dehors de ça... Le petit-déjeuner, c'est sacré ! Sinon, j'aime beaucoup me poser des questions existentielles, philosopher, etc. Je pourrais débattre sur ce genre de questions pendant des heures entières ! Ca me donne un peu l'air dans la lune, mais sachez d'ores et déjà que ça n'est pas le cas. Je suis aussi très ouvert d'esprit. Par conséquent, mes débats, même s'ils ont la plupart du temps lieu dans ma tête entre moi et moi-même, vous sont ouverts. Quoique... En fait, non, mes débats sont pour moi, mais je suis entièrement ouvert à la discussion et à l'échange d'idées. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que je n'ai, à mon grand regret, aucune répartie. Et un débat n'a pas grand intérêt si l'un des participants se fait clouer le bec en moins de 60 secondes... Majoritairement, je suis sérieux et pondéré. A vrai dire, je crois bien qu'il n'y a que quand je fais l'une de mes fantastiques blagues que je ne le suis pas totalement. Je puis également vous assurer que l'une de mes valeurs phares est la loyauté, et que je préfèrerais mourir plutôt que de trahir la confiance qu'on a placée en moi. Il faut aussi que je vous précise que je ne suis pas quelqu'un de particulièrement courageux... Je ne suis pas un couard, ce n'est pas ce que je veux dire, mais je préfère autant que faire se peut éviter les conflits. Cela dit, je suis plutôt pragmatique, ce qui peut s'avérer pratique dans des situations où mon palpitant est soumis à de fortes stimulations et où mon adrénaline a une croissance exponentielle car je parviens malgré tout à rester relativement calme. Que dire d'autre à propos de ma petite personne ? Je suis ce qu'on pourrait appeler un rat de bibliothèque. Les livres semblent être mon véritable amour, et pour l'instant, rien n'est venu contredire cet hypothétique état de fait. Je suis idéaliste. Et je suis extrêmement bosseur. A vrai dire, tout ce dont je suis capable aujourd'hui, c'est grâce à mon travail acharné. Je n'avais pas, contrairement à d'autres, de pouvoirs innés. Simplement une excellente mémoire et une grande force de volonté, ce qui, je vous l'accorde, est déjà énorme. Avant que je n'oublie - ou que je sois tenté d'omettre volontairement - j'ai un autre gros défaut, lui aussi un tantinet handicapant... Comment dire ça sans me discréditer ? ... Je suis... hum hum... j'ai une légère déviance qui consiste à ne jamais arriver à l'heure. Oui oui, je sais, c'est inadmissible, mais là aussi, je serais tenté de dire que ce n'est pas ma faute ! Il y a souvent - oui, seulement souvent parce qu'en toute honnêteté, il y a bien des fois où c'est complètement ma faute si je suis en retard - des "contretemps" sur le chemin. Si si, je vous assure ! Mais bon, pour ma défense, je dirais que je travaille à effacer ce vilain penchant. Histoire
« Ce n'est pas notre naissance qui détermine qui nous sommes : ce sont nos actes. »
Si la guerre a toujours sévi autour de moi, je n'ai compris que très tard qu'elle était réelle. Que ça n'était pas un jeu. J'ai grandi en étant intouchable. J'ignorais ce qu'il se passait vraiment dehors. Je ne faisais qu'évoluer dans ma cage. Dorée certes, mais cage tout de même. En sortir, voir à quoi ressemblait le monde extérieur - le vrai monde -, ce sont sans doute ces motivations qui m'ont poussé à partir.
Mon père était un soldat émérite, multiplement récompensé, et hautement gradé. Ma mère était, quant à elle, la fille d'un riche dignitaire de la région. Si elle n'a jamais été reconnue pour ce qu'elle était elle, tout le monde savait de qui elle était la fille, et tout le monde savait que cela nous donnait le statut d'intouchables. Riches, popuplaires, brillants, et surtout, jamais inaperçus. C'était ce que nous devions montrer.
Je n'ai jamais manqué de quoi que ce soit. Mon enfance a été épargnée par la guerre, par le sang, par les pleurs. Contrairement aux enfants de mon âge qui vivaient seulement quelques rues plus bas, surplombés par l'imposante demeure de mes parents, l'idée que j'allais peut-être bientôt mourir ne m'a jamais effleuré l'esprit. Nous étions trop bien protégés, de manière trop exclusive sans doute. Parce que mes parents avaient l'argent et le pouvoir nécessaires pour que ça soit le cas. Techniquement, j'ai grandi de manière qu'on pourrait qualifier d'"idyllique".
Mes parents m'aimaient tout autant qu'ils s'aimaient, de ça j'en suis persuadé. S'ils n'étaient pas vraiment démonstratifs, je sais que j'avais de l'importance pour eux. Qu'ils ne me voyaient pas seulement comme l'hériter Adardon, mais comme leur fils, la chair de leur chair. Simplement, tout comme leurs parents l'avaient fait pour eux, ils avaient décidé de ma destinée à ma place.
Dès mon plus jeune âge, mon père avait choisi que je serai, moi aussi, un grand soldat. Je sais qu'il a été déçu lorsqu'il s'est aperçu que je répugnais à me battre ou à tenir une arme, qu'il s'est demandé si j'étais bel et bien son fils quand il a vu avec quelle maladresse j'évoluais dans l'espace. Pire encore, je sais qu'il s'est senti trahi lorsqu'il m'a offert une épée - celle que je porte aujourd'hui encore - d'excellente facture pour mes 10 ans et que je lui ai expliqué de but en blanc que je ne souhaitais pas être soldat. Mais je sais aussi qu'il n'a jamais cessé de m'aimer, même si le choc a été dur à encaisser.
Après cette annonce, ma mère a pris la relève de mon père : si je refusais d'être soldat, alors je serais un haut dignitaire, comme l'était mon grand-père. Elle a alors multiplié les précepteurs pour m'offrir une éducation encore meilleure que celle que je recevais déjà à l'époque où tout le monde s'attendait à ce que je devienne un guerrier. Elle voulait s'assurer que j'ai la culture la plus solide qui soit, que je manie la langue avec aisance, que tout chez moi inspire le respect et la puissance. Malheureusement, tout n'avait pas réussi comme elle le souhaité : j'étais certes cultivé, je parlais très bien, mais il était fort aisé de me faire taire tant ma répartie était faible. A cela s'ajoutait le fait qu'il m'était difficile d'inspirer le respect et de dégager une aura de puissance alors que ma maladresse avait le potentiel pour s'élever au rang de légende. Enfin, le fait que je sois systématiquement en retard n'arrangeait rien.
Cependant, j'appréciais la majorité de ces cours car ma soif d'apprendre était inextinguible. Mon amour pour les livres n'était un secret pour personne, mais je doute que quiconque ait su, lorsque j'avais dix ans, que mes lectures, loin de concerner la profession de mon père ou celle de mon grand-père, avaient pour thème la médecine, et plus précisément les soins prodigués de façon magique.
Ils ignoraient que depuis des années déjà, je m'entraînais en cachette à essayer de développer des pouvoirs de guérison et que je dévorais de vieux grimoires de l'imposante et poussièreuse bibliothèque familiale par dizaines. Ou peut-être ne voulaient-ils pas le voir, espérant que ça n'était qu'une lubie qui me passerait et qu'ils n'auraient pas à subir une nouvelle déception. C'était cependant tout ce que j'étais, de toute évidence, capable de leur offrir. En plus d'un amour inconditionnel, dont j'espérais qu'ils m'entoureraient malgré tout lorsqu'ils apprendraient que j'avais trouvé ma vocation : être médecin.
Contrairement à ce à quoi je m'attendais, c'est ma mère qui a réagi de la manière la plus virulente. Elle a tempêté, hurlé, et pour la toute première - et dernière - fois de ma vie, m'avait collé une gifle dont j'avais gardé la trace pendant quelques heures. Elle m'avait crié que je ne pouvais pas encore leur faire ça, que je ne savais pas de quoi je parlais, qu'être médecin n'avait rien d'aussi intéressant ou prestigieux qu'être dignitaire ou soldat. Mon père, lui, était resté silencieux. Il m'avait simplement fixé d'un air impassible. Son regard m'avait sondé, et je n'avais absolument pas su quoi en penser.
Et puis ma mère s'était calmée. Elle avait essayé de me raisonner, calmement, à l'aide d'arguments tout à fait recevables. Mais je savais ce que je voulais : j'avais 13 ans, et j'étais persuadé qu'en devenant un médecin - un soigneur - je pourrais suivre ma propre voie. Alors que j'expliquais à mes parents pourquoi je ne voulais pas être ce qu'ils me proposaient de devenir, mon père, toujours en retrait, acquiesça doucement. Et je sus à cet instant que j'avais gagné, qu'il comprenait et qu'il ne cesserait pas de m'aimer pour autant. Il avait digéré mon rejet qui datait alors de trois ans. D'autant que je ne m'étais jamais débarrassé de l'épée qu'il m'avait offerte
Ma mère ne comptait pas lâcher prise aussi facilement, mais mon père l'empêcha de me harceler plus longtemps. Cela lui prit longtemps d'accepter mon choix. Ce choix qu'on ne lui avait jamais laissé et que, quelque part, elle jalousait sans doute. J'avais toujours su que ma mère n'était pas femme à rester au foyer. Finalement, je ne sus qu'elle m'avait pardonné que pour mes 15 ans, lorsqu'elle m'offrit un grimoire extrêmement rare et précieux sur le sujet qui me passionnait. Cet anniversaire s'était terminé dans une étreinte qui débordait d'amour, et je sais que je le conserverai à jamais comme étant l'un des plus beaux jours de ma vie.
Les années s'écoulaient alors que mes connaissances et mon pouvoir s’accroissaient. Finalement, lorsque j'ai atteint mes 20 ans, j'ai décidé de quitter le domicile familial pour découvrir le monde dont j'avais toujours été préservé. Mon savoir ne me servait à rien s'il ne pouvait être utilisé, et ça n'était pas dans notre manoir que cela allait être le cas. Ma mère était opposée à cette idée, je le savais, mais elle ne l'exprima jamais à haute voix. Et si tout dans son attitude m'indiquait qu'elle voulait que je reste, elle n'essaya en rien de m'en dissuader.
C'est ainsi que je découvris les horreurs que renfermaient le monde réel. La guerre. La douleur. La peur. Le sang. Les pleurs.
J'aime à penser que là où je suis passé, j'ai pu être utile. Je sais cependant que rien de ce que j'ai fait ou aurait pu faire n'aurait été suffisant. Partout où j'allais, je mettais mes services à disposition, et j'essayais, par la même occasion, de les améliorer. De m'améliorer. Que ça soit en tant que médecin ou tant que personne.
C'est après un peu plus d'un an d'errance que j'ai entendu parler de ce lieu. De ce groupe qui se faisait appeler la Nouvelle Tribu, et où tout individu, quelle que soit sa race ou son origine, était accueilli.
Pour aider, pour apprendre, pour évoluer, c'est là que j'ai décidé de me rendre. Fiche technique« Vouloir, c'est pouvoir. »Niveau 3 (156/225)Points de Vie : 350 (150 + 200pts) Points de Mana : 190 (50 + 140pts) Force : 1 Magie : 12 + 2 (équ.) Agilité : 3 Résistance : 20 (Manteau noir (10pts) + Bottes noires (5pts) + Mitaines noires (5pts)) Charisme : 8 Points à répartir : 16 - 1 - 12 - 3 = 0 Compétences personnelles :- Transfusion sanguine : Transfère entre 1% et 15% des Points de Vie d'une cible à un allié. (100 PCP)
Inventaire :- 485 pièces d'or
- [wow]3199:1/cust/s2[/wow]
- Bonbon Invisibilité x1
- Eclat de Vent x1
- Ecaille de Dragon noir x2
- Pendentif stellaire : Augmente la Magie de 2 et augmente la puissance des sorts de 15%.
- Éclat d'étoile (Accessoire) : Artefact contenu dans une sphère de verre cristallin. Il émet une douce lumière semblable à une étoile dans l'obscurité. Les sorts de soin augmente les PCP de la cible de 3.
- Jeton Noël x2
Dernière édition par Eleana Antal le Mar 17 Déc - 18:54, édité 9 fois |
| | | Magostera
Messages : 358 Date d'inscription : 17/07/2013 Age : 28 Localisation : Alsace
| Sujet: Re: Fiches des membres Mar 29 Oct - 20:04 | |
| Fiche technique de MagosteraPrénom : Aesir Nom : Magostera Âge : 23 Sexe : Homme Race : Créature maudite Classe : Danseur sanglant Description physique - Spoiler:
Aesir est un jeune homme au visage pointu et au nez aquilin. Ses yeux sont vairons, l'un d'eux est orangé et l'autre vert émeraude, et ses long cheveux blanc pâle forment un singulier contraste avec sa peau sombre et lisse. Ses fines lèvres pourpre forment en permanence un sourire triste, et ses yeux semblent toujours se diriger vers le ciel, donnant l'impression d'une distraction permanente. Ses mains et pieds sont terminées par des griffes acérés tandis son sourire dévoile une dentition pointue. Dans son dos, de nombreuses cicatrices hideuses déforment son dos au niveau des omoplates, vestiges de ses ailes. Aesir est plutôt mince et d'une taille légèrement inférieur à la moyenne ( 1m73 ), il est étonnamment léger ( à peine 57 kilos ) mais plus musclé qu'on ne l'imaginerais au premier regard. Il est vêtu en général d'habits en cuir et aux longues manches ajustées, d'une couleur sombre qui se confond avec sa peau. Il porte parfois une broche de fer terni à sa ceinture, représentant grossièrement un oiseau.
Description mentale - Spoiler:
Aesir est avide de liberté. Il s'attachait aux autres de manière ténue, d'un lien toujours prêt à se rompre. Mais depuis son entrée dans la Nouvelle Tribu, il commence peu à peu à fixer ses relations de manière durable.
Il est lucide jusqu'au cynisme, la tête froide. Il le fait pour ne pas céder a la "soif", une envie de meurtre et de sang que rien ne peut apaiser, héritage de sa transformation.
Il hais les humains, et voit en eux les monstres qui l'ont mutilé et rejeté. Aesir a énormément de mal à se défaire de ce jugement fondé sur son passé et ne peux s'empêcher de fuir leur compagnie. Néanmoins, il respecte Aymeric et se domine en sa présence.
Aesir n'a jamais tenté de trouver la paix dans l'alcool ou autres substituts. Mais il aime se battre. C'est sa drogue à lui, son exaltation, car lorsqu'il se bat, il se sent plus vivant qu'à n'importe quel autre moment, et il en oublie un peu la douleur de son dos.
Il est sinon perpétuellement mélancolique, presque détaché de la réalité en apparence, même si en réalité il en a parfaitement conscience. Il n'en sort que rarement en temps, mais toujours pour d'intenses explosions d'émotions, ce qui est très déroutant pour ceux qui le côtoient à ce moment.
Histoire - Spoiler:
Pourquoi suis-je entré dans cette tribu ? Pourquoi me suis je autant attaché à ces gens ? Je n’aie connu que souffrance, mais auprès d'eux je me sens plus calme. J'ai soif de mort et de combat, mais auprès d'eux je goûte à la paix.
Je n'étais pas différent des autres. J'étais comme eux, un simple humain. Et puis vint ce jour. Ce jour qui devint ma naissance, ma vrai naissance. Lune noire reflété dans l'eau, magies mystérieuse résonnant dans l'air, tremblements qui parcouraient la terre, et que sais je encore ? Le résultat fut ma transformation. Lorsque j'en pris conscience, une joie animale me fit toucher les excroissances souples et larges qui émergeaient de mes omoplates. Les déployer, puis s'élancer dans le vide... Sentir le vent, ne faire qu'un avec le zéphyr, jouer avec les nuages. Ce baptême enivrant me comblait de joie, en même temps qu'il m'ouvrait l'horizon !
Mais lorsque je suis redescendu à terre, la soif m'a submergé. Une soif sans commune mesure avec celles que j'avais connue jusque là. Une soif de sang. Je suis revenu au village, et j'ai vu de la peur dans leurs yeux. La peur et l’incompréhension. Ils m'ont saisi, ils m'ont entravé. Pendant un temps qui sembla se dérouler à l'infini, il me laissèrent dans les ténèbres. Puis ceux-la sont venu. Ils m'ont infligé du mal, ils m'ont torturé. La douleur me consuma lorsque mes ailes furent mise en pièce par leur lames. Et la soif me posséda.
Lorsque je repris conscience, j'étais étendu dans le sang. Le mien et celui des autres. Ils étaient tous mort. Sans exception aucune. La soif s'était apaisée. Les masures étaient en ruines, brisées et démantelées. La douleur dans mon dos me rappela ce qu'ils m'avaient fait. J'avais goûté au cieux, à la plus belle des libertés qui soit. Et ils me l'ont arraché.
Je ne vivais plus, je survivais. Je ne parvenais pas à faire le deuil de mes ailes, et à oublier ma haine envers les hommes. Le vent porta alors à mon oreille la rumeur de cet endroit. De ces gens. Ceux-là qui avaient renoncé à la guerre et qui accueillaient sans mépris. Porté par un vague espoir de paix avec moi-même, j'ai fini par trouver leur chemin. Ils ne m'ont pas repoussé, Il ne m'a pas repoussé. Dans ses yeux je voyais le reflet de ma souffrance, mais avec quelque chose de plus. Quelque chose qui m'a poussé à rester, qui me fait avancer malgré la soif. L'espoir.
Niveau 6 (648/764) Points de vie : 560 ( 310 + 200 pts Rés. + 1/3 Pdm= 50) Points de mana : 0/0 ( 150 théorique) Force : 12 + 2 Magie : 0 Agilité : 13 Résistance : 20 + 3 Charisme : 8 Points à répartir : 26- 12- 0- 13+ 10PV= 0 Compétences personnelles : Taillade : Frappe l'ennemi de ses griffes pour lui infliger de profondes blessures et une hémorragie. (100 PCP) Talents Spéciaux : - Spoiler:
Talent Spécial : Voile de Ténèbres : 20% de l'agilité est convertie en Résistance. En outre vous gagnez +1 à la première esquive réalisée dans une mission et vous détecter dans l'obscurité est devenu particulièrement difficile. Glyphe de la bête : S'active lorsque lorsque les PdV tombent en dessous de 25%. Octroie un bonus de 15% en Force et en Agilité. Octroie également une régénération de 2.5% des PdV max lors d'un succès critique d'une attaque physique. Active le talent "Dévoreur d'âmes". Dévoreur d'âmes : Lorsqu'un mortel qui n'est ni un monstre ni un animal est vaincu à l'aide d'une attaque physique directe (Pas de zone) le compteur d'âme peut être incrémenté de un. Les âmes peuvent être cumulées afin d'acquérir des améliorations de capacités et d'autres talents spéciaux auprès d'Yrys. - Talents d'Yrys:
Survivant de la voie : N'est plus beaucoup affecté par la fatigue naturelle, les maladies, ou la douleur.
Aura de mort : A un impact naturel plus important sur les PNJ hostiles (Peut retourner entièrement une situation).
Eveil de la bête : Gagne un bonus permanent de 2 en Force.
Compteur d'âmes : 3 Inventaire 0 pièces d'or Masque des ombres Gants de combat en bronze (10) Petites Potions de soin x2 Petites Potions de mana x3 Bonbon renforcement x1 Aile de Suma'Ha x1 |
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